dimanche 10 mai 2015

Course folle

 
VI
 
Un banc n'est jamais vide.
Le vent s'y repose.
Il reprend son souffle
Après sa course folle
Contre le temps et les marées.
Un banc n'est jamais vide.
Les gens s'y reposent.
Ils reprennent leur souffle
Après leur course folle
Contre le temps et les années.
Un banc n'est jamais vide.
La mort y dépose
Les souvenirs de nos souffles
Qu'elle lâche et qui s'envolent
Dans l'air du temps passé.
Un banc n'est jamais vide.
L'amour y repose.
Il suspend son souffle
Avant sa course folle
Vers les amants, les adorés.
Un banc n'est jamais vide.
Toujours,
Une histoire s'y pose.
 


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire